Marcher, marcher et encore marcher jusqu’au bout de la nuit… Et continuer encore et encore le matin, la journée et la nuit suivante… Mais où allez-vous ? Pour qui ? Pour quoi ? Est-ce vraiment un plaisir ?

Le plaisir je le trouve tout au long du chemin, durant chaque voyage et certainement aussi lors des repérages.

Pour cela, il est nécessaire de s’adapter aux conditions de gérer sa progression en fonction de ses capacités et de connaître ses limites. Sans ces prérequis le chemin peut rapidement devenir un calvaire. Et la seule option possible c’est l’abandon. Le renoncement pour ne pas hypothèquer ses chances sur les prochaines sorties.

Pour moi, le plaisir ultime est le sentiment de liberté qui dégouline en fonction de la quantité de sueur versée après chaque passage technique. Pas de vélo, ni de skis, aucun matériel superflu n’est nécessaire. Juste, nous et nos baskets utilisées avec agilité, souplesse et lucidité quelque soit les circonstances. Franchir les cols, traverser les pâturages, les vallées et parfois aussi les rivières a toute heure du jour et de la nuit, c’est grisant, pas toujours rassurant mais on se dis qu’il n’y a que nous pour faire cela, tout seul et libre.